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Une Femme à sacrifier

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.25/5

vos avis

5 critiques: 2.75/5

visiteurnote
jeremiebarilone 3.5
Bastian Meiresonne 3
- 3
Mounir 3
Bama Dillert 1.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Imperfect Education

Concernant le type particulier des roman porno, on sait au moins à quoi s'attendre; des parties de jambes à l'air, des femmes ligotées et maltraitées et une conception du plaisir et de l'amour bien particuliers. L'intérêt est bien évidemment assez mince, à moins de s'extasier devant les humiliations subies d'une femme. Difficile également de prendre ce type de productions à un dégrée moindre, tant un certain malaise persiste quant au traitement purement abject infligé aux femmes et de se dire qu'un certain public y trouvait son compte. Le film est tout simplement scabreux. Si le fait qu'une femme découvre son affinité pour des pervers plaisirs en se faisant abuser sexuellement, violer et maltraiter n'est pas le seul exemple dans la longue filmographie du Cinéma Japonais, d'autres thématiques abordées sont plus choquantes :abus d'un couple que l'on devine mineur et surtout d'une petite fille innocente - jusque dans son plan final. Personnellement, j'ai fait finalement abstraction de ces fantaisies totalement inconcevables et ai fini par prendre ce spectacle au centième dégrée; du coup, le film réserve effectivement des véritables bijoux de moments cultes, comme un lavage des fesses conclue par une poussée phénoménale sur fond musical exagéré ou encore ce magnifique plan final, où le sadique sexuel part - heureux comme un pape - main dans la main avec une petite fille vers leur avenir. A bien y réfléchir, ceci donne froid dans le dos; en le prenant comme un film, cela devient le comble de l'absurde. Au moins, il faut avouer une certaine recherche visuelle et de maîtrise du réalisateur. Si les décors uniques et les nombreux zooms et mouvements de caméra maladroit trahissent un tournage expéditif pour cause de manque de budget évident, le réalisateur crée pourtant de véritables cadrages recherchés, notamment par ses différents plans magnifiques, isolant les couples dans la nature. Perdus dans l'image, ils sont véritablement écrasés par l'omniprésence de la Nature environnante, seuls au monde. Quelques habiles procédures cachent également les parties intimes et empêchent le recours aux gros carrés floutants pour cacher les poils pubiens - telle une partie de jambes en l'air masquée par la flamme d'une bougie au premier plan. S'il ne faut donc prendre le film que pour ce qu'il est - un pur produit d'exploitation avec son lot obligatoire de scènes SM et autres abus - il se détache forcément du lot des productions du même genre autrement torchés par d'autres réalisateurs; maintenant le véritable talent de cinéaste seraient encore largement à prouver... Et à Mizoguchi de se retourner dans sa tombe devant un tel portrait des femmes...

10 septembre 2005
par Bastian Meiresonne


avec Flower and Snake, un indispensable du pinku tendance SM

05 juillet 2004
par -


oula, oula il nous fait quoi là konuma...

Ce film est malsain, il ne faut absolument pas le prendre au premier degré. Il y a pourtant un talent indéniable dans la réalisation de cette chose... Mais un talent pas très fréquentable. Je le déconseille aux non cinéphiles, car regarder ce film juste pour se faire plaisir (se branler) c'est un peu être du côté de son salop de héros, et aussi du regard fort contestable de son réalisateur un des trois grands maîtres du roman porno de la nikkatsu durant les années 70. Les deux autres maîtres, Noboru Tanaka et Kumashiro Tatsumi ont peut-être un peu plus d'éthique, si il est possible de parler d'éthique dans ce genre de productions.

10 janvier 2009
par Mounir


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