L'école de la vie
Le succès (surprise) de "A crazy little thing called love" l'été dernier prouve une nouvelle fois la suprématie du genre au box-office…et promet de ne pas endiguer une longue série de films du genre à venir…
Rien de bien révolutionnaire, mais ni de bien vilain non plus dans cette comédie ultra formatée, à l'intrigue interchangeable, chansons (nombreuses) mièvres et à l'interprétation commune. Aussi incroyable, que cela puisse paraître, Mario Maurer, à 21 ans passés, joue toujours les ados briseurs de cœurs sans passer pour un vieux schnock; quant à Pimchanok Luevisetpaibool, elle joue la "Ugly Betty" de service en se muant lentement, mais sérieusement (le film est censée se passer sur plusieurs années) du vilain petit canard en une beauté…canon lors de la fin surajoutée. Quant au sidekick comique de service, c'est une nouvelle fois la comédienne Sudarat "Tukky" Butrprom, qui s'en charge dans le truculent rôle d'une prof de l'anglais à la prononciation assez hilarante.
Le film passe sans heurts, ni accrocs, jusqu'au curieux dénouement, qui pense nécessaire d'inclure un ultime rebondissement pour faire passer 9 années supplémentaires avant de se terminer sur une note finale forcément attendue, mais rendu ô combien plus mièvre dans le procédé…bref, mais là ne réside absolument pas l'intérêt principal.
Sympathique, sans être transcendant, cela reste quand même largement dispensable pour tous ceux qui n'auraient pas beaucoup d'affinités avec le genre.
Une séquelle est d'ores et déjà envisagée et qui enchaînerait directement sur la fin du premier – soit neuf ans plus tard.
