C'est aujourd'hui que débute Kinotayo, 3ème Festival du film japonais contemporain. Du 17 au 28 novembre, à Paris et dans quelques autres villes de France, près de 18 films japonais et 8 invités, principalement des réalisateurs, viendront donc égayer le quotidien des amateurs du cinéma de l'archipel. Extraits du communiqué et liste des films projetés ci-dessous. Plus détails sur le site officiel de la manifestation (lien ci-dessous).
Du 17 au 28 novembre dans toute la France.
Du 19 au 25 novembre en région parisienne.
Kinotayo, "Festival du cinéma japonais contemporain et à l’ère numérique", a plusieurs objectifs : développer la connaissance et favoriser la compréhension de la culture, de l’histoire et des modes d’expression japonais auprès du public français ; et promouvoir les technologies numériques.
Pour cette édition 2008 : 18 longs métrages présentés dont 14 inédits en France, 8 réalisateurs présents aux projections pour dialoguer avec le public via une équipe de traducteurs japonais et français, 2 prix "Soleils d’or" attribués sur la base des votes du public "pour un premier film" et "pour un réalisateur confirmé".
La sélection des films du festival, qui seront tous projetés en VOSTF (Version Originale Sous-Titrée en Français).
- Une longue marche
- Always - Sunset on Third Street - 2
- The Foreign Duck, the Native Duck and God
- MEGANE (Glasses)
- Hey Japanese! Do you believe Peace, Love and Understanding ? 2008
- Kiss
- Gamera the Brave
- Maiko haaaan!!!
- Prisoner / Terrorist
- Sex is No Laughing Matter
- Ma derniere demeure
- Out of the Wind
- La Grenadière
Le festival Kinotayo présentera aussi deux films dans la catégorie Hors compétition :
- Sukiyaki Western Django
- Lovedeath
Ainsi que deux reprises dans la catégorie Film primé :
- Ashita No Watashi No Tsukurikata (How to become Myself)
- Hinokio
Et un film dans la catégorie Hommage :
- Hitokiri
Source et détails de l'évènement : www.kinotayo.fr
Pour commencer, deux précisions. D’abord mon coup de gueule sur la présentation de certaines séances ne s’applique effectivement qu’à cette présentation, certainement pas à l’organisation et la tenue du festival, amplement à féliciter et soutenir de ce point de vue. Ensuite j’ai vu d’autres films que ceux cités en amont, effectivement accompagnés du réalisateur ou producteur (l'année dernière, j'avais d'ailleurs pu échanger quelques mots en tête-à-tête avec Jun Ichikawa).
Donc, là où ce me semble justifié d’insister, c’est bien sur le fait qu’il semble toujours y avoir un distingo film de genre-film populaire / œuvre d’auteur-de festival. La force de Kinotayo c’est justement de faire tomber cette barrière au niveau de la présence des films. La pluralité est rarement l’apanage de ce genre de manifestation, on ne va pas énoncer une évidence. Quand le film de genre est représenté lors d’une rétrospective consacrée à une cinématographie d'Asie, c’est souvent du fait d’un réalisateur miraculeusement reconnu par l’intelligentsia, voir Johnnie To pour Hong Kong, Kiyoshi Kurosawa pour le Japon ou Park Chan-wook pour la Corée.
Et donc, cher(ère) Epikt, tous les goûts étant dans la nature, on ne peut que se féliciter, dans le cas présent, de la présentation sur grand écran de quelques œuvres populaires. Qui sont, encore une évidence, faites au premier chef pour être visionnées dans ces conditions (scope et photographie magnifiques, spectacle généreux), et pas sur un écran de télévision. Tant pis pour les futures générations de spectateurs, pour ma part, tant que je peux le faire, je n’attends pas la sortie de dvd pour voir des films. Ma passion pour le cinoche a grandi avec les films de monstre et de préhistoire visionnés sur grand écran au milieu des 70’s. Il faut bien évoluer c’est sûr, mais bon, j'assume (et réclame) de pouvoir découvrir à 45 berges un Gamera en salle, juste déçu de n'avoir pu amener les petits, VO oblige (attention quand même, OUI à la VO, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit).
Alors oui, on pourrait proposer d'autres oeuvres, mais j'ai fait mon deuil depuis quelque temps de la possibilité de pouvoir tout voir, alors prenons déjà ce qui nous arrive.
Ceci dit je persiste à penser qu'un hommage à Hideo Gosha méritait autre chose qu'un "je n'ai pas vu le film". Et le Django de Miike aurait pu donner lieu à une mise en perspective avec le cinéma de Corbucci et les westerns transalpins, sans que cela ne soit synonyme de "génialissime". Allez, sans rancune.
Et merci pour l'échange de point de vue.