Savoureux
Bon renouvellement du genre grace à l'exploitation judicieuse du contraste entre la trame narrative et son exploitation cinematographique. On prend du plaisir a voir Eric Tsang sauter un appareil photo à la main à la manière de CYF ou Jordan Chan arrosant au sens propre ses poursuivants. Et merci a Eric Tsang d'avoir reuni autour de lui, outre Jordan Chan et Chapman To, Tony Leung KF presque méconnaissable, Lam Suet bien reconnaissable, Nat Chan Pak-Cheung qu'on n'avait plus vu depuis longtemps, et passant deux secondes à l'écran Alan Tam et Sammo Hung, ça fait un peu cerise sur le gateau, mais du gateau comme ça j'en reprends!
Excellent comédie parodique malgré un essoufflement sur la fin
Après un premier film déjà très amusant et prometteur ( You shoot, I shoot), Edmond Pang revient avec une nouvelle comédie, à nouveau basée sur un scénario original et inventif. Le résultat est encore plus convainquant, et même si le dernier tiers
ne parvient pas à rester au niveau des deux premiers, on tient ici une comédie très très appréciable.
Le principe même du film est sa grande force, à savoir une parodie de film de gangsters et de casse, faite très sérieusement, avec des acteurs jouant aussi sérieusement que possible. Ici on remplace un casse par l'adultère, avec les préparatifs de la mission (préservatifs, pillules diverses et variées, nouvelle carte téléphonique et voiture), le big boss qui s'est sacrifié pour les sauver lors de la
précédente tentative (hilarant Tony Leung, hélas trop peu présent dans le film), l'amitié dans le groupe des trompeurs, les épreuves non prévues (l'affrontement avec des photographes, les appareils photo remplaçant les revolvers). Bref, le film démarre à cent à l'heure, c'est bourré d'idées, les acteurs sont à fond dans le trip, bien aidés par une réalisation soignée et une musique de très bonne qualité. Bref, il y avait moyen de faire un très bon polar avec cette équipe, la parodie n'en est donc que plus réussie. Les codes du genre ont été bien assimilés, et on nous ressort toutes les scènes d'un bon film de casse ou un hero movie (scène de sacrifice, préparatifs minutieux, grands discours solennels...)
Le film baisse ensuite de rythme avec l'arrivée des femmes, c'est moins original et drôle, même s'il y a à nouveau quelques idées. Mais le film ne retrouvera jamais vraiment son rythme du début, défaut assez classiques chez Edmond Pang auquel il "manque" un petit quart d'heure d'écriture pour vraiment finir ses films. Même remarque au niveau réalisation, le rythme étant parfois mal géré, avec des gags au rythme très perfectible (exposition trop longue, chute trop courte). Le film se termine ensuite de manière un peu plus sérieuse, afin de montrer qu'on ne peut pas vraiment traiter de ce sujet complètement à la légère. De plus, on peut aussi y voir une certaine nostalgie de l'âge d'or, le film profitant des difficultés de ces hommes à trouver du plaisir pour faire un parallèle avec la situation à Hong Kong depuis quelques années. Surtout que tout au long du film ils évoquent les grands moments du passé, notamment lors d'un bref détour en voiture dans un quartier à la gloire passée. Bref, comédie oui, mais avec un cerveau.
Men Suddenly in Black est donc une parodie souvent hilarante, très bien interprétée (excellent Eric Tsang), pleine d'idées assez farfelues et de caméos en tous genres (Tony Leung Ka-Fai, Sandra Ng, Alan Tam, Lam Suet...), tout en faisant passer quelques messages. On tient donc là une des meilleures comédies de l'année. Avec un dernier tiers au niveau des deux premiers, on aurait peut-être tenu là le film de l'année à Hong-Kong. Fortement recommandé.
"I want to be a fucker !"
La parodie d'Edmond Pang est amusante, mais limitée. Amusante parce que le décalage entre l'enjeu (4 hommes mariés veulent tromper leurs compagnes tandis qu'elles partent pour un voyage à Bangkok) et la forme (ça ressemble à une sorte de polar nerveux avec de gros rebondissements, des manigances poussées et des scènes d'action) marche plutôt bien. Il y a quelques longueurs ça et là, notamment lorsqu'on suit la riposte des 4 femmes, mais la limite du film se situe en fait du côté des gags : peu nombreux, ils ne parviennent pas à faire de
Men suddenly in black une référence en terme d'humour. Quant à Eric Tsang, il déséquilibre complètement le quatuor qu'il forme avec ses partenaires, tout simplement parce qu'il est nettement au-dessus du lot même s'il en fait parfois trop.
Hilarant
Oui c'est le mot. En détournant les codes du cinéma de genre (le thrille principalement) pour en faire une comédie, le metteur en scène a été très inspiré. Il en résulte des scènes irrésistibles (fusillade au flash,...) et qui le sont encore plus grâce aux acteurs.
Un très très bon moment.
Mort de rire...
C'est l'état dans lequel j'étais jusqu'à la fin du film où celui-ci perd (hélas) de son piquant...mais c'est le seul point négatif que j'ai réussi à lui trouver. Ce qui fait principalement la force de ce film est de réaliserd'une nouvelle façon la parodie de polar, et ce, de manière extrêmement sérieuse...regardez-le vite !
Les 4 Cavaliers de l'apocalypse
Qui veut une comédie bien parodique, déjantée et du feu de dieu?
Un Hong-Kongais, ça trompe énormement
4 guignols qui n'ont qu'un objectif simple et immuable...passer du bon temps sans se faire pincer par leurs femmes...
Petite visite guidée de Hong Kong, la typique, ses hotels de luxe, ses cybercafés (cafés très...ollé!...de vache), un régal. La petite troupe est vraiment exceptionnelle, Teresa Mo et Eric Tsang interpretent des fortes têtes bien malines. Mention spéciale à Tony Leung Ka Fai en coureur de jupon fini et à Coco Chiang (bon on la voit que 10 secondes mais elle est tellement SeXy!!).
Pas de baisse de rythme et des gags hallucinants (filmer des paparazzi en train de prendre des clichés façon gun fight.... ENORME!).
Le film, en plus d'être extrêmement divertissant, offre une certaine reflexion sur la vie de couple, la confiance et le mensonge (jusqu'où aller....mais dites le moi, OU ???).
Sans oublier de nombreux guest stars...
N'hésitez surtout pas,
Men suddenly in black fait rire à gorge déployée. Un festival d'humour de haut niveau.
Une ambiance unique !
Comment ont-ils réussi à mettre en place une telle atmosphère de guerre des gangs alors que les triades ne sont en fait que les maris et leurs femmes respectives ?! La poursuite infernale qui dure tout le film rythmée de plusieurs missions est géniale.
Je crois que le succès de ce film est à distribuer entre :
- Un excellent casting (Eric TSANG, Chapman TO, Jordan CHAN, Tony LEUNG Ka-Fai, LAM Suet... et une belle brochette d'actrices aussi).
- Un très bonne réalisation signée Edmond PANG (rien à voir avec les frère thaï héhéhé).
- Une musique remarquablement bien choisie, qui donne au film toute sa dimension décalée et comique.
Bref, pour une des rares fois devant une comédie HK, j'ai passé un très bon moment et vous la recommande vivement !
Pas couchés
Edmond Pang semble avoir tiré certaines leçons de la réalisation de son premier long-métrage "You shoot, I shoot" et met un soin tout particulier à mieux gérer le rythme du film. Sans doute plus à son aise avec un budget plus important et une brochette de comédiens confirmés (et apparemment très à l'aise), il réussit à insuffler un bien meilleur timing comique, mais également à exploiter toutes les ressources des différentes mises en situation. Sauf qu'à partir en trombe dès le tonitruant début de film, il finit inexorablement à s'essouffler – ce qui tient pourtant bien plus à une suite moins inventive et qui semble hésiter à savoir comment finir toute cette histoire.
Sans doute à court d'idées quant aux "missions" des hommes, Pang se place ensuite du point de vue des femmes; non seulement semble-t-il moins à l'aise à leur inventer des blagues (voire même de leur impartir de l'humour dans une situation relativement "dramatique"), mais en plus il enlève la "menace" qui planait en permanence au-dessus des quatre hommes pieds nickelés ne se sachant à l'abri des femmes – sans parler que la reprise de certaines situations prévoit un dénouement déjà connu à l'avance des spectateurs.
Tout comme dans son premier, Pang accuse donc une chute de rythme dans la dernière partie du film; mais les meilleurs humour et maîtrise de réalisation font preuve de l'indéniable talent du cinéaste et augurent de la bonne poursuite de son œuvre à venir.
bonne comedie
parodie tres plaisante et tres drole, acteurs plus que corrects, en resume un bon divertissement
Comédie limite drôle
Beaucoup d'humour dans cette comédie mais trop de répétitions et finalement le tout n'est pas si drôle que ça... Le film tourne en rond et en devient long. Tous les "rebondissements" semblent prévisibles.
Des hommes d'honneur.
On va dire que sur ce coup, le réalisateur a fait un réel effort dans sa mise en scène d'une histoire sans intérêt si ce n'est de réitérer une nouvelle fois une recette mille fois éprouvées en y apportant une touche originale.
Le manièrisme exacerbé allié à un certain sens du mouvement donne à ce film son côté joyeux et frénétique.
Finalement c'est assez malin de la part d'Edmond Pang de malmener la comédie cantonaise en filmant comme un film d'action des scènes qui sans cet apanage n'auraient rien amené de bien excitant, si ce n'est une éternelle complaisance dans l'éternel recommencement. Cette incroyable incapacité qu'ont les cinéastes hongkongais de se renouveller serait elle finalement un effet de l'epoque.
Une intuition géniale par-ci par-là, quelques artifices intéressants qui provoquent l'effet escompté, tout ça est bien filmé et les acteurs assurent bien leur rôle.
Pour une fois Jordan Chan n'en fait pas des tonnes. Eric Tsang est bien et les quelques caméos comme celui de Tony Leung Ka-Fai, Nat Chan et Sammo font plaisir au nostalgique de base.
Côté comique, il ne faut pas s'attendre à être tordu de rire du début à la fin. Ca reste assez poussif quand même. Reste quelques scènes d'un bel apanage et des acteurs qui assurent bien leur tâche.
Sur la route de l’infidélité…
Cette comédie hongkongaise qu’est Men Suddenly in Black / Da Zhang Fu (2003) du cinéaste Edmond Pang Ho Cheung (AV, 2005) est un divertissement décomplexé où la parodie est de rigueur pour nous amuser.
Men Suddenly in Black est donc une comédie qui sait être décapante notamment lorsqu’il s’agit de parodier à merveille les films d’action et de triade. Tout y passe avec une condescendance qui force le respect. La mise en scène se mouvoit aux codes des genres empruntés et les rend admirablement prenants. On suit avec délectations les missions de ces quatre hommes qui se voudraient infidèles non sans peine. L’idée de départ interpelle et le cinéaste parvient à en faire un film réussit où il arrive à conserver le rythme de bout en bout.
Côté acteurs, Men Suddenly in Black nous en offre à la pelle. Le casting principal assure la prestation à l’écran, les seconds rôles font sourire, voire rire particulièrement le personnage interprété par Tony Leung Ka Fai, plutôt amusant dans ce guest qui lui va comme un gant. Et puis voir une histoire d’adultère filmé comme un polar avec l’organisation minutieuse de nos joyeux drilles ne peut que réjouir. Ça change, c’est drôle, ça se suit sans ennui. Il y a du talent chez Edmond Pang Ho Cheung, un talent qu’il met à profit pour nous faire passer un agréable moment.
Ainsi donc, Men Suddenly in Black offre une comédie sympathique à voir, le film est interprété avec sérieux sans se prendre au sérieux une seconde. L’humour est savamment dosé et distillé. Bref, une petite comédie qui passe bien pour notre plus grand plaisir.