Mon 1er vrai cat III
Pour mon 1er vrai cat III, je commence plutôt tranquillement ; pas que Daughter of Darkness ne contienne pas les ingrédients du genre, juste que ce film ne soit pas spécialement extrême tout en conservant cet esprit typiquement HK de ce genre de production.
Pour faire vite, l’histoire nous montre une pauvre fille dont la famille a été massacrée, on apprendra par la suite qu’elle se faisait persécuter par cette dernière.
Le film commence sur un ton léger avec un Anthony WONG Chau-Sang en roue libre qui nous fait rire en posant en photo avec les cadavres, pelotant les seins d’une morte pour savoir depuis combien de temps elle l’est, lui sentant l’entre-cuisse pour savoir si elle a eu un rapport avant de mourir, marchant dans le sang séché des cadavres, … bref que du bon goût mes amis ! Pour avoir un peu de viol et de charpie, il faut attendre la seconde partie du film, et là on a droit à de l’inceste, au père qui se tape une pute, … pour conclure sur un petit massacre de famille.
La réalisation est banale, ça n’est pas un tâcheron derrière la caméra ni un Tsui. La musique nous ressasse le même petit air du début à la fin, air grave, heureusement pas trop sâoulant.
Pour les acteurs, le brave Anthony s’en sort avec les honneurs et tire facilement son épingle du jeu avec son rôle de flic cool décontracté, il apporte un peu de bonne humeur dans ce monde de bruts. L’actrice principale ( Lily CHUNG Suk-Wai) est bof bof, même si elle y met de la bonne volonté son jeu est moyennement convaicant et elle ne possède pas le corps affriolant d’une Sophie NGAN Chin-Man par exemple. Elle incarne quand même son rôle de persécuté avec conviction. Le père de famille a une tronche bien antipathique, on m’avait prévenu que les acteurs masculins dans ces films avaient souvent des sales gueules, ça se confirme.
Pour mon premier film du genre, on ne m’avait pas menti, il y a bel et bien un état d’esprit dans ces films et il faut les regarder avec. En gros il faut tout prendre au 10ème degrès comme le fait Anthony Wong ici, ça reste de mauvais goût certes, et un viol reste un viol, mais avec une vision différente ce genre de production est amusant à voir car les réalisateurs n’hésitent pas à franchir certaines limites et avoir autant d’idées limites et les montrer à l’écran, ça reste quand même jouissif.
25 décembre 2002
par
Junta
Un must du genre!
Deux parties bien distinctes: la première demie-heure complètement humoristique où Anthony Wong est un gros obsédé (du genre à peloter les cadavres et à leur renifler la chatte pour déterminer l'heure du décès) complètement fendard dans sa connerie(trop bon quand ils posent avec les cadavres pour la presse locale et quand il fait la reconstitution du massacre). Et puis, une fois que Lily Chung passe aux aveux et raconte son histoire par flash-backs, le film change complètement et verse dans un ton glauque et franchement malsain où la moralité du spectateur moyen sera mise à rude épreuve vu qu'on nage en plein ce qui fait la grandeur de la catégorie 3, à savoir: prendre les faits divers réels les plus sordides et et en faire un produit le plus commercial possible où la complaisance dans la souffrance physique et morale des victimes est poussée à son comble. A ce propos, on ne peut que saluer la performance pauvre Lily Chung parce que c'est pas donné à n'importe quelle actrice de jouer dans des rôles aussi dégradants et humiliants. Bref, vous l'aurez compris: c'est vraiment pour un public averti(et si comme moi vous aimez ce genre de film, vous allez être aux anges)...
07 octobre 2001
par
Alain
Le respect de la victime
Faut de suite admettre que la 1ere partie du film est exceptionnelle, d'ailleurs je ne pense pas que le film aurait pu garder ce ton pendant 90 min avec efficacité. La suite est plus classique, un ton ennuyeux avec de tres bonnes séquences mais dommage que l'on s'acharne uniquement à nous montrer la meme actrice supporter les pires outrages.
Mouais...
C'est divertissant on va dire, mais y a pas grand chose à savourer. "Daughter of Darkness" est finalement une CATIII qui ressemble à tant d'autres.
Bizarrement, et malgré les scènes de viol, j'ai trouvé cette CATIII plutôt soft. Il faut dire que les plus long passages du film sont souvent les plus ennuyeux car sans grand intérêt pour l'énigme. Le reste est pas trop mal, mais bon...
Excellent Cat III à condition d'en gouter le genre. Anthony Wong livre un numéro comique excellent en début de film, d'autant plus drôle que de telles scènes ne pourraient exister dans aucun autre cinéma et qu'il les joue le plus naturellement du monde. La seconde partie est plus "classique". Dans l'ensemble une oeuvre intéressante, régulièrement citée à raison parmis les meilleurs Cat III, à réserver à un public averti.
Intriguant mais décevant
Premier film de catégorie 3 que je vois après avoir salivé et en avoir entendu parler maintes fois, Daughter of Darkness n'est pas du tout ce que j'attendais, à savoir un film fou, provoc, ultime, très Z, cynique, speedé et original...
C'est un film tout à fait classique dans sa trame et sa narration (plutôt très bon même sur les effets comiques de sa première partie) mais qui intègre des scènes chocs et des thématiques décadentes. Un peu comme un film d'horreur se doit d'avoir ses scènes de flippe ou de gore, un film de cul ses scènes de baise, le cat 3 (en tout cas celui là) distille les scènes sm comme des figures imposées et maladroites, comme un quota à respecter, qui ne collent pas du tout au style du reste du film tout à fait classique.
Il aurait fallu distiller cette ambiance tout au long de l'histoire et faire un film véritablement barré et outrancier, mais non.
Le scénario et l'histoire, du coup, en prennent un coup puisqu'ils ne sont là que pour amener inéxorablement et de manière prévisible les scènes en question. Ils sont un peu pretextes, pas très étoffés ni même passionnants.
Sans sa première demi-heure vraimment drôle et ses scènes chocs, Daughter of Darkness serait un film complètement plat et fade. pas mauvais, fauché ou mal joué, mais sans intérêt.
Le décalage entre l'humour du début et la folie de la fin est un bon procédé pour créer un plus grand décalage et un plus grand choc, reste que le milieu du film empêche ce décalage par une narration plate, sérieuse et assez lente où il ne se passe pas grand chose. On perçoit où le film va nous emmener et on est maintes fois tentés d'appuyer sur avance rapide pour arriver aux moments fatidiques, vu que toute l'histoire ne semble que mettre en place les scènes promises.
Imaginez un téléfilm quelconque sur lequel on aurait greffé quelques scènes olé olé et vous obtiendrez Daughter of Darkness.
Note: la fin est tout de même complètemet immonde! ;-)
Oui !!!
Mon cat III préféré avec Untold Story (sans "buns" préparés par le roi du cat III Anthony Wong =) mais avec un scénario et une mise en scène très travaillés pour le genre.
Pas d'Anthony psychopathe ici, mais il sait tout de même faire preuve de bon gôut à tout instant, en interprétant un flic décontracté, qui pose en photo (le sourire aux lèvres) avec une victime d'un massacre (entre autres "facéties" bien sur).
Daughter of Darkness présente une jeune femme chinoise (Lily Chung), souffre-douleur de sa famille, qui se vengera en les massacrant tous (sympa, quoi).
Alors pendant que la première partie du film le bon Anthony Wong mène l'enquête sur le quadruple meurtre (à sa manière bien entendu) sur un ton comique très plaisant, rendant la suite du film encore plus appréciable tant le contraste est fort, la seconde fait plonger le spectateur dans le vif du sujet, c'est à dire pourquoi et comment !
On entre vraiment dans un film de cat 3 au bout de trois quarts d'heure pour ne plus en sortir; le père de Lily qui saute tout ce qui bouge (rien de mal jusqu'à là) pour en venir à des instants plutôt poétiques (inceste, humiliation/torture, agrémentés de scènes érotiques) avant d'arriver à la scène attendue de tous : Lily Chung qui abat tout le monde (vraiment jouissif).
Moins gore que The Untold Story mais tout ainsi malsain et dérangeant, Daughter of Darkness s'affirme comme un des tous meilleurs "purs" Cat III.
Avis aux amateurs =)
On s'etripe ds la bonne humeur, la,la la
Heureusement : la morale est sauve !
une fille est violé par son beau pere,tac tac la vengence arrive et voila le film !
A noter un anthony wong plus cabotineur que jamais !
Moins jouissif qu'un Untold Story mais sympa malgré tout!
Première constatation, passé la première demi-heure, Anthony Wong n'est plus l'acteur principal, il est même clairement en retrait. Ensuite, les séquences de nichons sont parfois interminables (une en particulier!). Enfin, les carnages sont moins nombreux que ce qu'on aurait pu espérer.
Malgré ces points qui déforcent le film, force est de constater que le film se suit sans déplaisir: au debut c'est Anthony Wong qui assure le spectacle, ensuite c'est le mélange incestuo-goro-glauque qui fait le reste. Comme je l'ai dit, certaines séquences sont trop longues mais tout dans tout, le film le fait et on en a pour son argent de violence sadique gratuite, de violences abjectes sur des femmes innocentes et dépourvues de ressources, de meurtres crapuleux. Si on atteint jamais les sommets d'horreur d'un Untold Story on n'est pas floué pour autant.
tres bon pour un cat3
anthony WONG est assez comique, c'est gras bien sûr mais sur la fin ç'est presque un film traditionnel, avec une dernière séquence assez grave. ça vole pas très haut non plus mais ça donne une bonne idée d'un bon cat.3 des familles (c'est le cas de le dire)
Un Cat 3 bien corsé
S'il y a bien une chose à dire à propos de ce
Daughter of Darkness, c'est qu'il ne fait pas dans la dentelle. Obscénité omniprésente, viols, violence et séquences érotiques à volonté, le cahier de charges est scrupuleusement respecté. Cela dit, en ayant déjà assisté à une bonne petite série de productions du même type, on connaît désormais la chanson: du « rape and revenge » dans la plus pure tradition hongkongaise, c'est-à-dire avec de la complaisance à foison, des acteurs qui en font beaucoup trop et des situations tellement exagérées qu'elles perdent toute once de vraisemblance, mais aussi: de l'humour libidino-scatologique si abject qu'il suscite une jubilation palpable, un acteur qui s'en donne à cœur joie dans son rôle de gros malade (en l'occurrence, ce n'est ici pas un mais deux comédiens qui se retrouvent en roue libre pour notre plus grand bonheur, à savoir l'immense Anthony Wong en flic déjanté et Ka-Kui Ho dans la peau d'un beau-père brutal et pervers sexuel jusqu'à la démence) et un mix
sex, violence & profanity étalé comme de la confiture sur une grosse tartine, bref du plaisir coupable à revendre.
Le parti pris narratif de
Daughter of Darkness n'est pas sans évoquer celui de
Untold Story réalisé la même année, dans la mesure où les deux films se composent d'une première moitié souvent axée sur un mode comique, puis d'une seconde sous forme de flash-back illustrant les aveux du tueur. Une chose est sûre, la jolie Lily Chung exhibe mieux sa plastique avantageuse qu'elle ne joue, confirmant la tendance dans cet autre fleuron Cat 3 que constitue
Red to Kill. Le seul élément qui permet à
Daughter of Darkness de se démarquer un tantinet de ses homologues réside encore son érotisme, très prononcé et insistant tout en demeurant néanmoins soft. Les scènes d'amour en particulier s'avèrent élégamment filmées, ce qui permet d'en venir à la valeur artistique du métrage: comme de nombreux Cat 3, la réalisation jouit d'une belle photographie (filtres jaunes chaleureux) et d'un montage assez dynamique, contribuant à rendre son visionnage agréable. Mais ce qui étonne le plus, c'est ce final plutôt émouvant et inattendu de la part d'une telle production (à vous de le constater en découvrant le film).
Largement oubliable,
Daughter of Darkness ne bénéficie pas de la même renommée que d'autres Cat 3 tels que
The Untold Story,
Ebola Syndrome,
Camp 731 ou
Riki-Oh: Story of Ricky, sans doute
guère à tort. Il faut le déguster comme un fort sympathique mélange de thriller sur le thème du « rape and revenge » et de comédie grasse toute locale, relativement violent, généreusement coquin et assurément divertissant – quoique très anecdotique en y réfléchissant bien – à ranger aux côtés de
Raped by an Angel.