Ce film est vraiment un produit standard où l’action à l’américaine (je ne suis pas anti-américain mais il faut appeler un chat « un chat ») est le moteur principal. L’histoire nous rappelle la vague d’attentats qu’avait subi le Japon par la secte Aoum, d’ailleurs tout est fait pour nous le rappeler : de la tête du chef, sa nationalité, jusqu’au gaz utilisé (le sarin). Donc le scénario, sans être original, essaie de se baser sur des faits réels.
Dans l’ensemble, les acteurs sont moyens, la musique est passe-partout, les scènes d’actions d’une grande banalité, la réalisation est plate. Les méchants sont très méchants (ils tuent sans pitié de nombreux otages) et les gentils très gentils (HSU Chi sauve une conductrice innocente) bref on ne rate aucun cliché. On fait mourir plein de monde sauf notre couple vedette. La seule chose qui peut ressortir de ce film est le fanatisme de certains terroristes prêts à mourir pour leurs idées, ce qui rappelle certains faits extrêmement douloureux.
Bref ce long métrage ne vous laissera aucun souvenir impérissable et si vous voulez voir un film sur le terrorisme, rabattez-vous sur Purple Storm qui est largement meilleur.
C'est toujours la même chose lorsqu'on met un responsable de scène d'action à la réalisation : du boum-boum très efficace, mais rien de plus. Ici c'est le cas avec Bruce Law qui réalise un film d'action efficace mais sans génie ni innovation. On s'amusera par la même occasion à trouver les points communs avec Rock. Même musique, même principe de l'attentat terroriste au gaz. Simplement on n'a pas Sean Connery, Ed Harris et Nicolas Cage sous la main ici. Et repomper la musique de Hans Zimmer, c'est pas très glorieux non plus.
Passons aux points positifs : le film ne s'embarasse pas de censure. Les terroristes sont extrémistes et ne plaisantent pas. Femmes, enfants, policiers, tout le monde y passe. Comme on pouvait s'y attendre, les scènes d'action sont efficaces et spectaculaires. On apprécie également que tout le monde parle la bonne langue (les chinois le cantonais, les japonais le japonais, entre eux en anglais) et avec un accent asiatique assez léger pour ne pas être gênant. Cela sonne réaliste, au contraire d'un Blacksheep Affair tout aussi basique.
Au niveau interprétation par contre, pas de quoi se relever la nuit, tout le monde a été choisi pour son physique. Beaux mecs, cheveux longs, filles toutes superbes (ahhhh Hsu Chi et Theresa Lee....), méchants avec des têtes de méchant. Le scénario n'est pas très développé non plus, on voit tout arriver à des kilomètres. Bref, ami de la poésie ou de la philosophie passe ton chemin !. Par contre, si vous voulez un film d'action sympa où ça distribue de la cartouche, voici un film acceptable. Je regrette cependant qu'il soit une copie de film d'action US de meilleure qualité, au lieu de garder une touche asiatique...
C’était en 1995, dans le métro de Tokyo, la secte Aoum dirigée par le gourou Asahara Shoko semait la mort par la biais du terrible gaz Sarin. Une douzaine de morts seulement (près de 5000 intoxiqués tout de même…) mais un acte criminel qui eu un énorme retentissement dans le monde entier.
Extrem Crisis prend ce thème en toile de fond pour bâtir une fiction. On retrouve ainsi la secte de tueurs Japonais fou et prêt à tout, le gourou aux cheveux longs, le gaz Sarin, des liens avec la Russie…
Le reste de l’intrigue est très classique : deux héros casse coup et droit, l’un Japonais, calme et droit, l’autre Hong Kongais, plus tête brûlée. Viens ensuite une longue traque entrecoupée de gun-fights.
Enfin un bon point pour les langues : les Japonais parlent Japonais entre eux, les Hong Kongais cantonais, et lorsqu’un japonais parle à un agent HK la conversation se fait dans un Anglais relativement bon… Du bon travail !
Un bon film d’action, avec une musique de circonstance, divertissant à défaut d’être un chef d’œuvre artistique.