Ghost Dog | 2 | Bribes de comédie sociale |
Ordell Robbie | 2.75 | 12 minutes restantes en forme d'Ozu encore sous influences. |
Xavier Chanoine | 2.5 | Peut être... |
Des fragments de scènes collés les uns aux autres et rattachés par des panneaux explicatifs couvrant des ellipses énormes, voici ce qui reste de J’ai été diplomé mais… Ca n’en fait pas un film, ni un court métrage, mais son existence est précieuse tant le sujet qu’il aborde est d’une singulière actualité : un jeune diplômé de l’Université qui se met à chercher du travail et qui se heurte à la précarité, au chômage et à la déprime, ça rappelle forcément quelque chose ! Il faut dire qu’en 1929, au lendemain de la crise financière et à la veille de la seconde Guerre mondiale, la vie ne devait pas être évidente non plus – de quoi relativiser sur notre quotidien.
[Express]
J'ai été diplômé, mais... de Ozu Yasujiro, du moins ce qu'il en reste, aurait pu être une excellente comédie dramatique, sociale, mais pour être franc il subsiste tellement peu de choses qu'une critique n'est pas possible. Il y a bien quelques bribes qui montrent que Ozu était encore particulièrement influencé par le cinéma américain, que ce soit dans cette peinture d'un milieu social où rien ne va, ou dans la caractérisation de ses personnages ratés mais courageux, Takada Minoru en tête toujours aussi crédible et au physique bien particulier.