Comme bien souvent dans ce genre de bobine, on commence par une heure de comédie et de quelques scènes d'action, avant que le film ne s'emballe avec une scène de cat 3 douloureuse avec Eric Tsang en victime, jusqu'à un final too much et efficace, précédé d'un gunfight/baston dans un appartement exigu.
Au final un film assez quelconque, à voir pour les fans de la jolie Carina Lau.
Eric Tsang et le "dentiste"...
Polar un peu dans le genre "girls with guns",avec Carina Lau et Theresa Mo en super-flics.
"Nos 2 policiéres de choc affrontent un gang ultra-violent avec à leur tête un malfrat ultra-sadique et elles y perdront des plumes."
L'ambiance du film est trés noir:impact de balles assez sanglant,torture à la perçeuse,gweilo vicieux,ect...Aucun temps mort,le métrage va à l'essentiel en 1h30 bien serré.
Le réalisateur aime bien filmer caméra à l'épaule et s'amuse comme un fou:il nous pond 2 excellentes course-poursuite à pied dans le style "plan séquence".
Rythme soutenu,fusillades pas cheap,pas d'humour naze...trés bon!
Super Carina vs. Marathon Man
Carina Lau qui reboutonne son petit chemisier c'était quand même autre chose que Demi Moore en train de ramper dans la gadoue avec sa boule de billard, non ? On ne peut pas en dire autant du film, sorte de comédie policière raplapla dans laquelle il ne se passe pratiquement rien pendant une bonne heure (et où il faut supporter le cabotinage et les fringues horribles de Teresa Mo) avant que l'ensemble se réveille pour une douloureuse séance de torture dentaire... à la perceuse. C'est à se demander si on n'est pas tombé sur un « 2 en 1 », avec un mix des
Sous-Doués au Commissariat et de
Driller Killer goes to Hong Kong. En tout cas, ce fut un plaisir de voir cette tête à claques d'Eric Tsang se prendre un bon coup de perforateur dans les ratiches ! La sauce tourne donc à l'aigre et on apprécie les quelques tueries bien hardcore des vingt dernières minutes, même si ça flingue trop souvent dans le vide. Passons rapidement sur la photo (le chef op a pris la grosse tête et tente de se la jouer stylisé en plaquant des filtres rouges et bleus propres à vous bousiller les rétines) et la musique pianotée sur un mini-synthé pour enfants. Un pur produit de son époque, avec les qualités – quelques unes – et les défauts – beaucoup – de circonstance.
