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3.14/5
Lee Rock
les avis de Cinemasie
3 critiques: 3.5/5
vos avis
11 critiques: 3/5
Une satire de la police et de ses liens avec les triades.
Lee Rock est un des films phares de la carrière d'Andy Lau Tak-Wah. D'abord parce qu'il se situe dans une période de sa carrière où il enchaîne des films plutôt médiocres, ce qui rend ce film avec le recul, l'un des quelques bons films de ses
années là. Mais aussi parce qu'il donne à Wah-Jai (Andy) un des personnages dont les hong-kongais se souviennent le plus. En effet le film fit 30 millions de HK$ de recettes à l'époque (plus du double de A Moment Romance l'année précédente, pourtant cultissime à HK) et valu à Andy Lau sa première nomination de meilleur acteur aux Hong-Kong Awards (raflé par Eric Tsang Chi-Wai).
Le film raconte l'histoire apparement vraie d'un policier hong-kongais et de son parcours au sein des forces de l'ordre de l'etat de patrouilleur de nuit au statut de super intendant de la police.
Ok pour la forme, mais le fond traite avant tout de Hong-Kong et de sa population, ses moeurs amoureux, ses marchés de nuit, etc..
Tout ceci étant placé dans les années 50-60-70, on voit pas à pas l'essor économique soulever la péninsule sous la forme d'une voix off ponctuant le film en énoncant les prix de choses simples (un bol de nouilles, un congee, etc...) flambant d'année en année, transformant le Hong-Kong d'après-guerre, encore culturellement très chinois, en la métropole que l'on connait aujourd'hui, carrefour économique et culturel.
Lee Rock s'engage tout jeune dans la police pour des raisons purement financière, car à l'époque les Britanniques recrutait abondemment afin d'enrayer le fleau mafieux créant ainsi du travail dont tout une couche très populaire a su profiter. Ce qui explique en partie pourquoi la police constitua vite un gang de triades parmi d'autres à la différence près qu'ils contrôlent également
les triades elles-mêmes. La passion de la justice n'anime donc pas franchement le personnage et pourtant, contrairement à tout ses collégues, celui-ci va refuser
tout pot-de-vin venant des commercants "protégés". Ce qui va lui attirer le mépris de ses collégues mais également la sympathie et le respect de Lardo (Ng Man-Tat) qui va devenir son lien avec la rue.
Car malgrè son integrité, de par les conseils de son chef et parce qu'il comprend vite le pouvoir qu'un policier peut avoir, il change du tout au tout et décide de se laisser aller à ses ambitions les plus folles.
En quelques années et grâce à quelques amis bien placés, Lee Rock, non content d'evoluer de manière fulgurante dans la hierarchie, organise les transactions et la gestion des pots-de-vin, apportant une structure qui n'avait jamais existé à ces extorsions en tout genre désormais biens en place.
Ce qui explique le mal qu'a eu bien des années plus tard (environ dans les 80's) la police à defaire ce noeud criminel si profondément enraciné.
Au delà de l'apparente délation de la corruption envahisssant la police hong-kongaise à l'époque, le film traite surtout du changement avec un grand C, qu'à vecu Hong-Kong. Tout comme dans Golden Chicken dix ans après, Lee Rock met en scène un personnage qui n'est autre que la personnification de la ville, abandonnant sa nonchalance et son desordre ambiant pour une rigueur méthodique et une avidité grandissante.
Andy Lau mérite largement sa nomination car il porte le rôle avec brio, sans trop tomber ni dans l'integrité immaculée au début (mais faisant simplement preuve de méfiance et de mépris des profiteurs), ni dans le rôle facile du boss infaillible pour qui tout réussit dans la seconde partie du film.
Ng Man-Tat est également excellent dans un registre qu'il connait bien entre les film d'Andy Lau et ceux de Stephen Chow Sing-Chi, celui du pauvre type bien avec les Goo Wak Jai (mafieux) comme avec les Tsa Yan (flics).
En Bref, malgrè une photographie un peu repoussante (quoique le DVD y est pour quelquechose), Lee Rock s'impose comme un must-see pour qui veut mieux connaitre Hong-Kong et les milieux qui la composent (flics, triades et commercants). Un film sans langue de bois comme Wong Jing sait nous en faire parfois et qui traite de manière très politiquement incorrecte l'ascension hierarchique d'un flic (très bien interprété par Andy Lau) dans les années 60/70, personnifiant l'ascension économique de la ville de cette époque. Un bon film, presque social, à voir.
correct sans plus
LEE ROCK est un film qui manque un peu de saveur , d'originalité et d'étoffe.
l'intention est bonne mais le scénario et la réalisation en font un film pas déplaisant mais pas passionant non plus.
on est encore très loin des fresques Scorsesiennes (toutes proportions guardées évidemment, ce n'est pas les meme moyens de productions).
je trouve que des films du style SHANGHAI GRAND par exemple s'en sortent mieux.
Séparés en 2 films de près de 2 heures chacun, Lee Rock nous narre, sur presque 30 ans, l"histoire vraie de la montée en puissance d'un tout jeune flic idéaliste qui, au fur et à mesure du temps, va devenir l'un des hommes les plus influents de HK grâce à ses relations plus que privilégiées avec les Triades.
Que ceux qui s'attendent à un film policier bourré d'action passe leur chemin, le dyptique n'en comportant que 3 ou 4, plutot bien ficelée d'ailleurs...Mais les qualités de ce "biopic" sont ailleurs.
En effet, l'histoire qui nous est racontée est, la plupart du temps, passionnante et le réalisateur a su influer suffisamment de rebondissement pour ne pas ennuyer le spectateur...De par le traitement presqu'antispectaculaire du projet, le film se détourne agréablement de ce que l'on pouvait en attendre à la base meme si la dernière scène d'action, quasi-wooienne, semble tout droit sortie d'un autre film.
Que les détracteurs d'Andy Lau passent leur chemin, le monsieur est de presque toutes les scènes, tous les plans, dans un numero qui plaira sans doute à ses fans les plus acharnés. S'il est plutot convaincant dans le 1er film, son jeu se gate nettement dans le 2eme volet, au fur et à mesure que son personnage prend de l'age. On assiste en effet à une imitation grimaçante de De Niro.
Au rayon des déceptions figure également la mise en scène de Lawrence Lau qui manque cruellement d'ampleur.
Malgré tout, la saga Lee Rock, assez méconnue, vaut largement le detour.
projet ambitieux
Tout d'abord, il est important de préciser que
Lee Rock et
Lee Rock II ne sont en fait qu'un seul film de près de 4h. Je dis ça pour ceux qui, comme moi, pensent acheter le vol.2 s'ils ont aimé le 1. Surprise et frustration lors de la fin du 1er épisode. Il a donc fallu acheter le 2e en urgence pour ne pas laisser refroidir l'histoire.
Le film n'est pas très rapide, mais vu la période qu'il couvre, on ne s'ennuit pas non plus. Je n'ai pas eu l'occasion de voir les deux parties d'affilée, mais à la fin du premier, j'aurais bien enchainé avec le second si je l'avais eu en ma possession. L'histoire étant présentée de façon linéaire, on arrive à suivre sans trop se fatiguer.
Du tout bon
Vive le debut des annees 1990 quand HK savait encore faire du bon cinema. Lee Rock est une fresque historique qui porte un regard juste sur la corruption de la police chinoise et ses relations avec les triades. Andy Lau est excellent comme souvent. A voir vite.
29 juillet 2003
par
djsan
lee rock 1 et 2
c est pas trop mal comme film mais il faut l avouer, pour pouvoir comprendre tt le film, vaut mieux avoir des sous titrages car meme si vous etes d'origine chinoise, vous allez etre largue (ca c est mon propre avis). le film vaut vraiment le detour!
essayez les!
???????????
En fait, j'ai rien compris au film.