Fausse suite de qualité 
Certes Dagahara, le méchant kaiju, n'est pas d'une originalité folle (une sorte de King Ghidorah à une tête mal dégrossi) et un peu trop résistant. Malgré le fait qu'Il fasse un poil durer le combat final, celui-ci demeure spectaculaire, surtout sur son dernier acte où Mothra '' se la joue '" transformation " (vraiment classe) afin de pouvoir en finir avec son ennemi d'un film. Toute la magie et la poésie inhérente émanant de ce papillon géant demeurent, ici, intacte dès les premières secondes, le message écologique aussi sans être trol lourdement asséné. La présence d'un énorme temple (genre aztèque) surgissant des eaux et son design réussi tant de l'extérieur que de l'intérieur (le spectateur aura le plaisir de ne pas se contenter d'une simple salle, deux couloirs) procure un ajout de qualité au métrage. Le casting est correct et le récit va à l'essentiel imprimant à l'histoire un rythme agréable. L'indulgence est de mise quant aux effets spéciaux digitaux, fin des années 90 oblige. Précision : cette itération de Mothra est prioritairement destinée aux enfants, mais conviendra aux adultes aussi, le résultat étant intelligemment conçu.
