Un Lau Ching-wan en très grande forme!
Délaissant provisoirement Anita Yuen avec qui il a auparavant enregistré de beaux résultats au box-office hong-kongais, Lau Ching-wan fait ici équipe avec Cheung Man dans ce "Romantic Dream".
Comédie romantique classique mâtinée de "mo lei tau", le film fait sans doute parti des meilleurs oeuvres de l'acteur avant d'exploser aux yeux du public dans les productions Johnnie To. Il est, en effet,en très grande forme, alternant les gags bien lourds avec des moments plus émouvants où il excelle encore une fois.
Le film, bien rythmé, se suit avec beaucoup de plaisir, sans ennu,i l'élément fantastique et onirique, qui intervient au milieu du métrage, permet de faire rebondir celui-ci de la plus intelligente des façons.
Autour de Lau Ching-wan, Cheung Man et Michael Wong s'en sortent assez honorablement dans des rôles assez stéréotypés.
"Romantic Dream" plaira donc à tous les fans du grand Ching-wan et certainement aux amateurs de comédie cantonaise de qualité. Ceux qui n'ont pas d'attirance particulière pour le genre pourront passer leur chemin sans regrets.
Tout ce qu'on aime dans le cine HK
LEE Lik Chi etait le maitre inconteste de la comedie HK au debut des annees 1990. De 1992 a 1995, il a accouche en seulement 4 ans de 10 comedies incontournables, voir sa filmo pour s'en convaincre. Le debut est assez soft. On se croirait dans une prod UFO avec une B-O rock'n'roll entrainante et seul un petit gag bien scato vient nous rappeler qui est aux manettes.
L'histoire se met en place tranquillement, jusqu'a ce que le personnage principal, inventeur d'un moteur revolutionnaire, devienne la cible d'un pirate industriel qui va l'abrutir par des reves afin de mettre la main sur sa societe. Je ne veut pas trop spoiler le scenario, mais la partie des reves va prendre une importance croissante vers la fin du metrage et nous rappeler un recent film americain. Comme souligne par l'autre critique, LAU Ching Wan livre une excellente prestation qui rejouira ses fans et devrait convaincre les sceptiques, si tant est qu'il en reste.