Il est mal venu de frapper un homme à terre, mais peut on achever une araignée qui de toute évidence souffre ?
Spiderman 2 est une très belle représentation de ce que le cinéma ne doit pas faire. La structure du scénario n'apporte rien au volet précédent, c'est un copier/coller qui à lui seul mérite déjà un zéro pointé. Le jeune Parker rencontre le docteur Octopussy. qui se comporte avec lui comme un père. Compréhension de scientifique amitié naissante, c'est le fruit d'un accident lors d'une expérience qui transforme le gentil professeur en méchant, méchant. Confronté à une crise du fait de ses pouvoirs, le jeune Parker commet des erreurs qui le font se remettre en question et mettre en apparté ce qui fait sa vie. Et non, ce n'est pas de Spiderman que je suis en train de parler mais bien de Spiderman 2. Rien de l'un à l'autre n'a changé dans la structure narrative ni la dramaturgie... Peut être les gens d'Hollywood ont ils compris qu'il ne servait à rien de se fatiguer à faire un nouveau scénario... Il est vrai qu'en France on aime les rediffusions et qu'aux USA la notion de plus suffit. Plus grand, plus chère, en un sens plus stupide, Spiderman 2 est bien tout cela.
Plus agité et découpé, il l'est également. Les scènes de l'araignée sont sur-découpées mélangeant gros plans au cadre très serrés sur la partie du visage de la pieuvre et de l'arachné, et plans larges en image de synthèse saturés de mouvement. C'est que dans les scènes de combat tout est très rapide. Les deux personnages sont toujours en mouvement, cherchant à sortir de l'image d'un côté et d'un d'un autre. Mais la caméra suit ces trajectoires avec un telle précission qu'elle arrive même à les devancer. Au niveau de l'instinct, l'araignée a trouvé son maître : le caméraman. Cela serait peut-être regardable si ce fameux caméraman n'était pas pris systématiquement de crises d'épilepsies aigus. Le résultat est bien simple, comme le disait Coluche : " circulez, y a rien à voir ". Enfin, il est vrai que ceux qui voulaient absoluement voir ont vu, car le film offre bien l'impression qu'il y a quelque chose à voir. Mais il y a fort à parier que les spectateurs qui ont vu quelque chose l'auraient tout aussi bien vu en fermant les yeux, car ce qu'ils ont vu, au fond, vient de la richesse de leur imaginaire et non de la pauvreté de ce film.
Qui dit film américain, pardon blockbuster américain, dit également morale puritaine américaine. tout le monde y croit, lorsqu'un mec armé de huit bras en acier vient tuer la petite araignée, tous les gentils newyorkais s'interposent pour faire de leur corps une muraille. Quand on pense que certains arrivent à se faire tuer dans le métro pour une cigarette devant des centaines de gens, on comprends bien que c'est juste parce qu'ils n'étaient pas dans le bon wagon... surement qu'ils n'y avait que des touristes ce jour là, car un américain droit, juste et honorable n'aurait jamais laissé faire. Il est tout aussi crédible de voir les gens touchés par la jeunesse de Parker quand ils découvrent qu'il est l'araignée : " qu'il est jeune ! il a l'âge de mon fils et déjà tant de responsabilités ! reprenez votre masque, votre secret sera bien gardé ! ". Curieusement, j'aurais plutôt imaginé des chiens en rute prêts à s'entretuer pour garder le masque et le vendre. tous se précipitant chez les médiats pour dire : " j'ai vu le visage de Spiderman, vous voulez un portrait robot ? combien vous me payez ? ". Mais non, les américains du monde l'araignée sont justes, beaux, honnêtes : l'enfant qui vient de naître. D'ailleurs, les seuls méchants le sont par accident, c'est pas leur faute !
Il me faut tout de même reconnaître une chose plaisante dans le fait d'avoir vu le deuxième opus de l'homme araignée.... il n'en reste plus qu'un à voir et après on sera tranquille. Surtout que si le dernier volet est aussi novateur que le second, on peut dire qu'on l'a déjà vu. Il suffit de remplacer le bouffon vert par le bouffon vert junior et Octopussy par le brave Venom qui, ne l'oublions pas, sera un gentil, gentil, brave gars qui aime bien Parker avant de devenir un méchant, méchant qui veut tuer l'araignée... mais, ne l'oublions pas, ce n'est pas de sa faute...
23 septembre 2004
par
MLF
Plaisant mais sans grande surprise
Lorsque quelqu'un comme Sam Raimi est aux commandes d'une grosse production comme la série des Spiderman (qui n'est pas finie à en croire la piste " vengeance inachevée " proposée en conclusion de cet épisode), on est en droit de s'attendre à autre chose qu'un banal film de super héros. Et si le premier avait surpris par sa relative fraîcheur due en partie au fait que le héros était un adolescent qui découvrait ses pouvoirs magiques tandis que les autres jeunes de son âge découvrent leur corps, le second laisse malheureusement un peu sur sa faim. Certes, la psychologie de l'homme-araignée est largement évoquée (son pouvoir n'est pas immuable, il peut se perdre lorsque mentalement il n'est pas au top - cf. la séance comique chez le psy), tout comme son hésitation à divulguer sa véritable identité à sa prétendante ; et puis, il y a ce méchant assez particulier dans son genre, un mutant véritablement hallucinant avec ses 4 bras télescopiques (la plus belle trouvaille du film, qui plus est diablement réussie du point de vue des effets spéciaux), qui n'est en fait pas si méchant que ça et qui garde une dimension humaine en prenant conscience du mal qu'il fait.
Pour le reste, c'est finalement assez décevant. Entre une introduction pesante centrée sur l'aspect maladroit d'un héros livreur de pizzas, des rebondissements convenus et un choix de bande son parfois discutable, Spiderman 2 n'est pas le chef d'œuvre annoncé par certains. Qui sait, peut-être avec le 3…
Spidey nous tisse une seconde toile un peu plus embrouillée que la première.
Après un premier opus presque parfait, Sam Raimi nous livre son second opus des aventures de notre araignée préférée.
Premièrement, à l'instar d' X-Men 2, les personnages ont déjà été présentés donc après un générique en forme de résumé du 1 (à coups d'illustrations d'Alex Ross, s'il vous plaît !), l'histoire et surtout l'action commencent tout de suite.
Et au niveau scènes d'action, on est servis. Spidey semble encore mieux modelisé qu'avant et nous gratifie de quelques voltiges franchement jouissives. (la scène du train calmera tout le monde, je pense...)
Les poils se hérissent en le voyant tisser entre les buildings de la Grosse Pomme.
Il livre des pizzas, lance des boules de toiles, jette en l'air des civils en danger avant de les faire ratterrir sur de bonnes toiles bien tissées....
Le "vilain" de cet épisode est donc le Docteur Octopus, "Doc Ock" pour les intimes.
Tout comme la remise à jour des pouvoirs de Spidey (on remplaçait l'araignée radioactive de 1961 par une araignée OGM), les scénaristes apportent de bonnes idées au personnage de Doc Ock comme l'intelligence artificielle des bras mécaniques ou la puce de sécurité.
Les acteurs sont tous bons, à commencer par Alfred Molina et ses quatres nouveaux bras.
Les musiques par contre sont oubliées dès la sortie du cinéma et un thème musical "Spider-Man" manque cruellement (Batman & Superman ont bien le leur...)
Le gros bémol du film est l'envie qu'à eu Sam Raimi d'en mettre un peu trop dans le même film. En effet, il n'a que trois épisodes pour nous faire découvrir le vaste univers du Tisseur, et après un premier assez peu remplit en fin de compte, peut-être a t-il voulu se laisser le champ libre pour le dernier en rembourrant donc le second. Sans rien en dévoiler, on retrouve donc un peu trop de grands passages de la BD dans ce second épisode.
En Bref, malgré un bilan un peu plus mitigé que pour le premier, avec Spider-Man 2, notre Tisseur préféré poursuit sa route vers le panthéon cinématographique.
Moyen
Les effets spéciaux sont toujours aussi réussit, les acteurs collent parfaitement à leurs personnages, mais le film est sans surprise et n'apporte rien en plus par rapport au premier opus et cela malgré les 2h15 (que de longueur) de Spiderman 2 . Ni meilleur ni pire que le premier, juste divertissant .
Meilleur film de super-héros
L'histoire est bonne, intéressante analyse psychologique de l'homme araignée. Le spectacle est au rendez-vous. Moi, je me suis éclaté.
Une suite sans originalité
Le film a les mêmes qualités que le 1er, à savoir un casting correct et surtout des effets spéciaux puissants qui nous plonge dans le comics.
Ceci dit, la psychologies des persos est sommaire alors pourquoi s'attarder dessus ? Beaucoup trop de dialogues sont inintéressants et inutiles au bon déroulement de l'intrigue.
Le défaut principal pour moi et qui risque de s'aggraver avec le 3ème épisode, c'est le coté répétitif du script, peter parker doute, un méchant apparait, peter redevient spiderman, puis doute, etc...Ici un nouvel ennemi est apparu mais la fin du 2 laisse à penser que Spiderman va devoir à nouveau faire face au bouffon vert et on voit d'ici le bis repetita du 1er épisode.
Un blockbuster sympathique, fidèle au comics, mais qui possède malheureusement les défauts inhérents aux blockbusters américaons habituels.
On passe un bon moment quand même.
Le plus grand film comic-book ? Peut-être pas. Le plus grand film de super-héros ? Assurément
Pas besoin d'y aller par 4 chemins pour le constater : Spider-Man 2 est un grand film. Ce qu'on perd en spontaneité et nouveauté par rapport au premier, on le gagne en richesse et en spectacluaire.
En effet, bien qu'il y ait une redite par rapport au premier aux détours de certaines scènes (le meutre de l'oncle Ben, les multiples problèmes de Parker aussi bien en cours que dans la vie, l'incendie, ...), Raimi profite que les spectateurs connaissent déjà les personnages et leurs interactions (si ce n'est pas le cas, les magnifiques aquarelles de Alex Ross donnent une seconde chance aus retardataires -avec en sus un générique splendide, loin de la mocheté de celui de Hulk-).
Donc que se passe t-il de nouveau ? Tout les personnages (ou presque) gagnent en dualité : que ce soit M.J qui ne sait quoi penser de Pete à Harry dont l'attitude oscille de la prétention à la dépression (son attitude envers Spidey vire à la tragédie shakespearienne (la fin est éloquente) et -mais c'est une constante dans Spider-Man- celle de Doc Ock (comme le Green Goblin, il n'est pas méchant volontairement -lui se fait dominer par l'exosquelette qu'il a créé, Norman Osborne était schizophrène-), ces personnages nous fascinent, nous émeuvent, nous révulsent.
De ce fait, reste le personnage (univoque) de Tante May, un simple second rôle qui devient nécessaire à la création du super-héros, seul point d'attache d'un Parker déboussolé. Il reste aussi l'impayable J.J Jameson, personnage de loin le plus "simple" de la saga mais aussi le plus drôle, le plus excessif, le plus absurde qui fait que chacune de ses répliques sont d'authentiques moments de rigolades.
On remarque, comme dit plus haut, que Sam Raimi se sert des personnages secondaires (Harry, May, M.J, ....) pour poser la problématique du super-héros. Car comme le dit Bill, contrairement à Superman qui est Superman quoi qu'il arrive, Peter Parker ne devient "Tête De Toile" que quand il est en costume. Et comme l'a vu justement Moïssakis dans sa critique du film (Mad 166), le fait que le costume déteigne sur les vêtements de tout les jours montrent qu'il ne peut y avoir 2 personnes.
Aussi, le succès de Spider-Man vient de sa thématique universelle, c'est un héros "next door" -il n'a pas la folie meutrière d'un Punisher, il n'est pas blindé de brouzoufs comme Bruce Wayne ou Lamont Cranston (The Shadow)- , à la rigueur, seul Matt Murdoch lui semble proche, car il est lui aussi "humain" et loin d'être invincible (comme la bouse filmique ne le montre pas).Et à ce titre, la scène de l'incendie est éloquente puisque c'est Petr Parker qui sauve l'enfant et non Spider-Man : l'homme et le super-héros ne doivent faire qu'un. CQFD.
A contrario, l'ennemi lui est double, contrôlé par les tentacules mais en même temps lucides : Alfred Molina donne toute son envergure à l'un des plus beau méchant jamais vu. Et Sam n'oublie pas ses fans puisqu'il glisse lors de la scène de l'évasion de l'hôpital (bien brutal pour un film 'tout public') une vignette de Evil Dead (chain saw powa !)
Quant aux morceaux de bravoure, ils appartiennent déjà à l'Histoire : du braquage de la banque comme échauffement virtuose à la déjà cultissme scène du métro aérien (pose christique et hommage à Hulk à l'appui) tout en passant par le kidnapping de M.J avec référence à King Kong (même Sam Raimi attend la version de Peter Jackson, c'est dire !!!). Ca fait plaisir de voir que comme son héros, Sam se déchaine dans des moments plus que virtuose.
En conclusion, on peut remercier Sam Raimi du fond du coeur de nous avoir vengé de l'insondable débilité d'un Daredevil, de la frustration d'un X2 (qui ne tient pas toutes ses promesse bien que génial) et de la maladresse d'un Hulk. Bref, Spider-Man 2 est à Evil Dead 2 ce que Spider-Man est à Evil Dead : sa transcendance jusqu'au boutiste, qui prouve également que le cinéma a besoin de ce genre de film sincère et spectaculaire, universel, naïf et émouvant.
Kirsten je t'aime!
Voila pourquoi j'ai mis un petit coeur, sinon, ben oui, quoi, le film est bon, voire très bon, en tout cas meilleur que le premier ca c'est sur!
Que dire sur cette spidercherie.
Tout d'abord que mon jeux de mot est à la hauteur du film (c'est pour dire le résultat).
Sinon, les bons points que je trouve à ce film, c'est que l'ambiance
comics est bien retranscrit à l'écran et que les effet spéciaux sont impeccables.
Parcontre je le trouve trop bavard, la psychologie des personnages est mis en avant (et en + elle ne vole pas haut). C'est pareil dans le 1, mais là je pensais qu'il faisait ça pour introduire le contexte du film pour ensuite laissé place à l'action dans le second volet.
Je croyais aller voir un film d'action spectaculaire et je me retrouve devant un blockbuster mièvre (car il s’attarde trop sur les errements du héros alors que l’on sait très bien qu’il va continuer d’être Spiderman, rien que pour toucher son cachet dans Spiderman 3) entrecoupé de quelques scènes d’action par-ci par-là. Le tout est saupoudré de blague foireuse que l'on voit arriver à 10 Km (par exemple des répliques à la James Bond).
Le scénario est sans grande imagination et est
très prévisible.
Et pour finir, la vertueuse morale Américaine (par exemple: "quant on veut on peut") doublé d'un patriotisme exacerbé me sortent par les trous de nez. Par exemple on voit des drapeaux américains tout le long du film (sur le flan des maisons et biensure, dans la dernière scène du film, celui là il est dans le reflet de la vitre).
Une adaptation sans réel intérêt pour un film plat sauvé par 2 scènes d'action.
Premier constat: le film a déjà vieilli. Les effets spéciaux sont déjà dépassés, l'aspect synthétique du tisseur fait toc, et la réalisation est tellement impersonnelle que ça fait peur. On regrettera de ne voir le tisseur que si peu, l'action étant reléguée au second plan. C'est justement l'un des principaux problèmes, en voulant trop mettre en avant les déboires de Parker, Raimi finit par perdre la ligne directrice, Octopus n'a presque plus de consistance, et on finit même par oublier qu'il est là.
C'est dommage parce que le personnage est quand même exploité de manière intelligente (ce n'est pas le mal absolu, et on s'attache même à lui), mais rien n'est réellement approfondi. L'histoire entre Peter et MJ est relativement peu crédible, et s'enfonce réellement trop dans la guimauve. Par contre certains élans patriotiques sont vraiment vomitifs (voir le discours ridicule de tante may, qui me rappelle lila dans le film de Mike Moore....), avec les passages sur "le sacrifice de soi" (belle morale ultra-catho....) et la scène du rêve avec Uncle Ben est assez ridicule (comme quoi c'est pas toujours un succès).
Pour ce qui est de l'action, il n'y en a que trop peu, dans l'ensemble de qualité, surtout dans la façon de gérer l'environnement, et les capacités de spidey à adhérer aux murs etc. Il n'y a en fait que 2 scènes vraiment sympa, celle qui suit la banque, et le combat sur le train. Sans être inoubliables, elles sont très réussies (rien à voir avec ce qu'on a pu voir dans le 1).
Sur un film aussi long, il y a quand même peu d'éléments réellemen réussis. Possédant le quotas sympathie propre au personnage, le film n'aurait pas fait tant de bruit sinon. Les scènes complètement neuneu s'enchaînent et donnent un aspect purement nanar au récit. Il n'y a qu'à voir ces petits obèses promettant à Spider Parker de ne pas révéler qui il est, ou les passants faisant barrage entre lui et Octopus (on est au cinéma, mais quand on se rappelle l'histoire de cette fille violée en pleine rue, avec 40 témoins qui n'ont rien fait, c'est pire que pa croyable, c'est du foutage de gueule). De même, la scène où MJ s'élance dans sa robe blanche, traitée sans aucun second degré, ne peut provoquer le rire.
Le personnage de Peter est tellement pathétique que ça en devient affligeant. On est bien loin du Peter de la BD, qui n'était jamais irritant, même à ses débuts. S'il se montrait faible, il restait attachant, et évoluait rapidement en un personnage cool, avec ses doutes certes, mais loin du lamentable portrait brossé ici. Maguire n'a pas l'étoffe pour ce rôle avec son air niais, et il le prouve. Le récit n'est pas spécialement trépidant par ailleurs.
En tant qu'adaptation, on ne peut pas dire que ce soit infidèle (contrairement à l'hérésie tu troisième opus qui traite Gwen Stacy comme un faire-valoir... bravo l'amour du comics...), mais il n'y a pas non plus, à y regarder tant de fidélité. Il faut dire que le scénario reste basique et n'étoffe pas du tout ce qui faisait la richesse de la bd.
Blockbuster fait à la va-vite, sans profondeur et vite oublié, Spider-man 2 reste meilleur que le précédent opus, plutôt imbuvable, et plus fidèle que le troisième, mais ça ne suffit pas à en faire un classique. Petite bluette sans grand intérêt, il n'aura jamais la trempe d'un "Batman Begins", il reste juste davantage axé grand public, et sans audace, comme la BD spider-man à l'heure actuelle, et c'est sans doute en cela qu'il est le plus proche de la BD....
Chef-d'oeuvre. Period.
'Spider-man 2' est
LE film de l'année 2004.
Coup de foudre total pour ce film dont je n'attendais pas grand-chose : j'avais adoré le premier, et je craignais une resucée de cet excellent film. Mais non, au lieu d'une surenchère dans l'action, me voilà en face d'un film délicieusement intimiste, avec un personnage principal émouvant, complet (dans son mélange de force et de vulnérabilité), une dernière demi-heure complètement dingue où l'action permet vraiment à l'histoire de progresser, où l'émotion va crescendo, crescendo... Quelle claque, cette fin !
Bref, difficile de traduire en mots ma jubilation devant ce bijou. Oser proposer une introspection de Peter Parker au lieu de la surenchère d'effets spéciaux que le public anticipait.. Et ce avec finesse, car les tourments de Peter sont bien semblables à ceux de n'importe quel jeune adulte mis en face de ses responsabilités. Tobey est fabuleux, et que dire d'Alfred Molina, tout simplement génial.
Sam, on compte sur toi pour que la suite soit aussi magnifique !!!
@!#$ of love
Meilleure séquelle que son original avec des scènes d'action assez spectaculaires, un meilleur développement de la psychologie des personnages et des choix oedipiens pour le personnage principal.