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Thai Thief
les avis de Cinemasie
1 critiques: 0.75/5
vos avis
1 critiques: 1.5/5
Low cost cinéma
Thai Thief ? Une sorte de Papy fait de la resistance en 10 fois moins bon - c’est dire -, le genre de cinéma de divertissement comme on ne les aime pas. Malgré de bonnes intentions de départ (évocation de la domination japonaise pendant la Seconde Guerre Mondiale), PRAESAENG-IAM Pisuth réussit l’exploit de foirer tout ce qu’il entreprend : scénario ennuyeux de bout en bout et partant dans tous les sens, personnages multiples sans réelle valeur ajoutée, effets spéciaux immondes, gags éculés, scènes d’action filmées avec les coudes et montées au pif. En somme, c’est consternant, et c’est à dégoûter le plus fidèle des fans du cinéma asiatique pendant 2 bonnes semaines. Vous êtes prévenus !
Comprends-moi, si tu peux / veux
En hommage aux films de gangsters lancés par le populaire Sue Thai de 1949, le réalisateur (déjà très peu inspiré dans "Bangkok Haunted") Pisuth Praesaeng-lam imagine un polar fou dans la lignée des "caper movies" américains des années 1950 – le talent en moins. Ce qui devait paraître très clair sur papier et / ou dans sa tête devient un film très pénible à suivre, sans queue, ni tête. Des situations se suivent sans véritable lien, des personnages apparaissent et disparaissent et le dénouement farfelu ne donne aucune explication satisfaisante à l'incohérence de l'ensemble.
On tente alors de se raccrocher au souvenir de l'affiche (et de la bande-annonce) promettant son lot d'action – qui n'arrive que rarement et de façon aussi impromptue que le restant. Au diable toute logique à l'apparition soudaine de deux sumos défiant l'un des personnages principaux (se ressemblant comme deux gouttes d'eau): voilà l'un de ces virages totalement inattendus, dont seuls les thaïs ont le secret…Sauf que même cette scène prometteuse de @!#$ se transforme en lamentable spectacle vite torchée, sans réussir à faire vibrer un tantinet la fibre du bis-seux qui sommeille en chacun de nous.
Quelques-unes des franches coupes (scénaristiques) se retrouvent dans les quelques 40 minutes de scènes coupées – soit plus de la moitié de la durée totale du métrage. Malheureusement, elles n'apprendront rien de plus, que le faible constat que le réalisateur a totalement planté son film.
Une incroyable occasion ratée à pouvoir aborder un sujet largement tabou en Thaïlande (l'occupation / collaboration avec les japonais durant la Seconde Guerre Mondiale), comme celle de signer le renouveau des fameux films de gangsters / d'aventures des années 1950…