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HKSE10 : Le retour du Roy


Laissons parler la poudre ! On attaque le trio de tête à coups de 9mm dans la tronche avec cette arrivée pétaradante de Roy Cheung dans la dixième danse. Roy, notons-le, a inventé un procédé révolutionnaire pour nous réchauffer pendant l’hiver. Il ne s’agit pas du chauffage au sol, non, mais du chauffage interne. A l’aide de petites capsules chauffantes qu’il vous injecte dans la tête vous vous sentez autant réchauffés que parfaitement refroidis.

Dans la foulée de ce sketch et parce qu’il était hors de question que je grille ma transition chérie, vous découvrirez cette célèbre chanson guimauve du ciné HK qui enrobe là l’usuel drame amoureux tristoune. Cela contrebalance la joyeuseté de notre 3ième épisode. Tout est affaire d’équilibre, raison pour laquelle celui-ci atteint les 10 minutes : c’est un deux-en-un. Deux pour le prix de rien ! Joyeux Noël ! Si les allergiques zapperont allègrement le segment chanté, j’espère que les six premières minutes leur plairont : l’exercice fut rude. Grand merci à l’excellent Jiang-Hu, The Triad Zone de Dante Lam – très bon DVD dispo chez Asian Star - de structurer un peu la bête. Pas de Charlots ici, on les retrouvera après, pour la grande finale…

HKSE09 : Le sabre met le couvert


Sur ce très court segment j’illustre les scènes de boustifaille dans le ciné HK. Quelle musique prendre pour ce petit clip ? Pourquoi pas celle de The Blade, tiens ?! Celle, vous savez, qui accompagne la scène d’anthologie d’entraînement à bout de corde de Chiu Man-chuk, histoire de causer aussi un peu costumes ? Soudain, paf, l’idée du siècle : et si que je gardais aussi la bande-son et que je me trouvais des images qui collent à peu près à ce que l’on entend ? Chaud ! En à peine deux minutes ça donne… ça. Et je laisse le mot de la faim à Bruce Lee. Arno CW

HKS E08 : Les androïdes rêvent-ils de HK ?


Je rends ici hommage à l’hommage (cinema-cinema !) que Blade Runner rendit à HK, ville cyberpunk par excellence et blindée d’images nocturnes épatantes. Ridley Scott : " Pour le paysage de Blade Runner nous nous sommes aussi inspirés de Hong-Kong un jour de très mauvais temps. "

Notons également, pour l'anecdote rigolote, que Blade Runner fut coproduit par Sir Run Run Shaw à en croire toujours Wikipedia.en. J’évoquerai tout aussi brièvement l’évident Ghost in the Shell dans un épisode ultérieur (le 11ième mais chut). Arno CW

HKS E07 : Cahier des ruades


Voilà le gros passage obligé du ciné de genre HK. Avec ce septième épisode, je me frotte à l’exercice désormais classique du fan-made de kung-fu. La baston locale est débitée sur fond de techno avec un peu plus de 3 minutes de distribution de mandales. Nos Charlots ruent dans les brancards, Donnie, Bruce et autre Jackie s’en mêlent, tous aidés qu’ils sont d’un bien agréable renfort…

HKS E06 : Vamos – Why Not !


Juste avant de casser des dents avec l’épisode 07, mettons-nous en situation, voulez-vous ? Le drame survient, la tristesse accable notre héros et le voilà qui s’en va zigouiller tout le monde. Haine ! Vengeance ! C’est le « il s’en va » crescendesque sensé amplifier l'empathie avant le bain de sang que j'illustre ici, très aidé du morceau « Vamos a matar » d’Ennio Morricone qui, de son côté, émailla le western rital « Companeros » de l’ami Sergio Corbucci. Notons enfin ce gros clin d’œil cinéphilico-cinéphile dans le titre à un célèbre western américain. Beau brassage multiculturel que voilà ! Arno CW